Plus la pollution de l’air augmente et plus les êtres humains se mobilisent pour stopper ce fléau. Ainsi sont nés les véhicules électriques, moins énergivores et surtout plus sains pour l’atmosphère. On peut désormais en trouver sous des formes différentes que ce soient des voitures, des vélos et même des scooters électriques. Ces derniers sont fortement appréciés en ville aussi bien pour leur côté silencieux que pour l’économie qu’ils engendrent pour les ménages français.
Etat des lieux du marché des deux-roues électriques
D’après une étude réalisée par le gouvernement français en 2018, le marché des ⅔ roues électriques ne fait que monter depuis 2014 au sein de l’Europe. Les cyclomoteurs (véhicule de moins de 50 cm3) sont en tête, représentant 6,7 % des nouvelles immatriculations en 2017. De 2014 à 2017, ce n’est pas moins de 47 172 cyclomoteurs qui sont apparus sur le marché. Il est alimenté par les petits constructeurs principalement même si en 2021, on peut désormais compter sur les grandes marques comme Bmw qui sort une deuxième version de scooter électrique pour la fin d’année avec le Définition CE 04.
Pourquoi les scooters électriques sont-ils plus répandus en ville qu’à la campagne ?
Le deux-roues préféré des usagers est sans conteste le scooter électrique. Apprécié pour son confort, sa stabilité et sa praticité, ce type d’engin se pilote aisément en ville comme à la campagne. Cependant, les habitants ruraux restent sceptiques quant à la fiabilité du scooter électrique.
Les scooters électriques davantage accessibles en ville
En fait, ils sont freinés par la faible autonomie de certains modèles qui ne s’adaptent pas suffisamment à leur environnement de vie. Il faut parfois plus d’une heure pour se rendre dans une ville pour faire des courses quotidiennes et rentrer chez soi, ce qui implique de choisir un modèle avec une grande puissance moteur et donc plus cher.
De plus, les bornes de recharge publiques sont loin les unes des autres et il faut parfois rouler pendant un nombre élevé de kilomètres avant d’en trouver une. Les scooters électriques sont donc bien plus accessibles pour les citadins qui n’ont pas de difficultés pour charger leurs batteries électriques. Il faut aussi compter sur la présence des revendeurs de scooters électriques, bien plus présents en ville que dans les zones rurales.
Le montant du bonus écologique ne suffit pas à convaincre les campagnards
Certes, l’option du bonus écologique existe aussi dans les campagnes. Néanmoins, il est limité à 900 € ou 27 % du prix d’achat du scooter électrique et les habitants n’ont, en moyenne, pas les revenus suffisants pour un tel investissement. Une situation qui s’explique par le manque d’emploi mais pas que. Les campagnards sont en général amoureux de la nature pour la bonne et simple raison qu’ils aiment la tranquillité, le calme qui s’en dégage. Ils circulent majoritairement en voiture, car ils peuvent faire leurs courses en ville et retourner ensuite dans leurs cocons. Même si les maxi-scooters sont conçus avec des coffres de plus en plus grands, ils ne rivalisent pas avec les coffres de voitures.
